CRU BARREJATS 1991

Région

Bordeaux

Appellation

Sauternes

Couleur

moelleux

Millésime

1991

Label

AUCUN

Contenance

75cl

Offre spéciale valable jusqu’au 31 décembre 2010 (en fonction des stock disponibles) – délais de livraison : deux semaines.

Grand réussite du domaine, un vin élégant, d’une fraicheur incroyable, et à la pureté aromatique remarquable
.
“Un vin d’un or brillant, aux arômes rôtis envoûtants et d’une bouche ample, tapissante, très longue. Un
vin délicieux aujourd’hui (sur le foie gras, un roquefort ou, en apéritif) qui vieillira parfaitement.”
Thierry Desseauve, rédacteur en chef de la Revue du Vin de France

Le millésime 1991 vu par Mireille Daret :
Le millésime 1991 est marqué par un accident climatologique : La gelée du 21 avril. Alors que la vigne était déjà poussée, cette gelée vient anéantir tous les espoirs d’une récolte abondante. Au cours des mois de juillet et d’août, les températures sont supérieures aux normales saisonnières. Des orages violents en août vont encore réduire la récolte. Mais la maturité est belle à la fin du mois de septembre, dont les températures sont nettement supérieures aux normales saisonnières. Les premières “tries” de vendanges débutent vers le 20 septembre et se poursuivent jusqu’au mois de novembre.

Au total, la chaleur des mois de juillet, août et septembre permet de récolter un grand millésime 1991, bien concentré, avec beaucoup de matière, très qualitatif… malheureusement en quantité très faible. Au Cru Barrejats, pour une surface cultivée en 1991 de 2 hectares, nous avons produit 2400 bouteilles, soit un rendement de 9 hectolitres par hectare (pour 25 hectolitres habituellement autorisés en appellation Sauternes).

Conscients de ne pouvoir “gâcher” le moindre grain de raisin, nous avons “triés” lors des vendanges de façon très méticuleuse, réellement un à un, les grains “botrytisés”. Pour cela 20 vendangeurs ont travaillé, au total une douzaine de jours, entre la fin du mois de septembre et la fin du mois de novembre 1991. C’est ainsi que nous avons pu obtenir une qualité de récolte 1991 tout à fait homogène et splendide ! Nous savons tous en pays Sauternais que, quand le terroir et les raisins sont de qualité, la grandeur des millésimes est obtenue par le travail de l’Homme lors des vendanges : La “trie Sauternaise”…

Les raisins sans avoir subi de foulage, sont ensuite pressés dans une ancienne presse hydraulique verticale (en bois et inox). Trois pressées lentes jusqu’à 200 bars, entrecoupées de “rebéchages” manuels, permettent d’obtenir des moûts concentrés, pauvres en bourbes, exempts de tout goût végétal. Le pressurage dure environ 7 heures, et permet d’obtenir au maximum une barrique de jus, soit 2,25 hectolitres l’équivalent de 300 bouteilles. En 1991, chaque journée de vendange nous a donné entre 0,5 et 1 hectolitre !

Nous pratiquons un “débourbage” au froid avant mise en fermentation dans des barriques neuves de chêne merrain, à grains très serrés, chauffe moyenne, et douelles fines permettant les meilleurs échanges oxydatifs à travers le bois. Les tonneliers choisis pour le millésime 1991 sont Taransaud et Mercier. La fermentation en barriques se déroule lentement, dans des conditions tout à fait optimales à 16°C, car nous contrôlons la température du chai de fermentation. Deux soutirages, puis un collage, sont pratiqués au cours de l’élevage en barriques, qui a duré 18 mois pour le millésime 1991. Une filtration précède la mise en bouteilles.


CRU BARREJATS

Offre spéciale valable jusqu'au 31 décembre 2010 (en fonction des stock disponibles) - délais de livraison : deux semaines.

Grand réussite du domaine, un vin élégant, d'une fraicheur incroyable, et à la pureté aromatique remarquable
.
“Un vin d’un or brillant, aux arômes rôtis envoûtants et d’une bouche ample, tapissante, très longue. Un
vin délicieux aujourd’hui (sur le foie gras, un roquefort ou, en apéritif) qui vieillira parfaitement.”
Thierry Desseauve, rédacteur en chef de la Revue du Vin de France

Le millésime 1991 vu par Mireille Daret :
Le millésime 1991 est marqué par un accident climatologique : La gelée du 21 avril. Alors que la vigne était déjà poussée, cette gelée vient anéantir tous les espoirs d’une récolte abondante. Au cours des mois de juillet et d’août, les températures sont supérieures aux normales saisonnières. Des orages violents en août vont encore réduire la récolte. Mais la maturité est belle à la fin du mois de septembre, dont les températures sont nettement supérieures aux normales saisonnières. Les premières “tries” de vendanges débutent vers le 20 septembre et se poursuivent jusqu’au mois de novembre.

Au total, la chaleur des mois de juillet, août et septembre permet de récolter un grand millésime 1991, bien concentré, avec beaucoup de matière, très qualitatif… malheureusement en quantité très faible. Au Cru Barrejats, pour une surface cultivée en 1991 de 2 hectares, nous avons produit 2400 bouteilles, soit un rendement de 9 hectolitres par hectare (pour 25 hectolitres habituellement autorisés en appellation Sauternes).

Conscients de ne pouvoir “gâcher” le moindre grain de raisin, nous avons “triés” lors des vendanges de façon très méticuleuse, réellement un à un, les grains “botrytisés”. Pour cela 20 vendangeurs ont travaillé, au total une douzaine de jours, entre la fin du mois de septembre et la fin du mois de novembre 1991. C’est ainsi que nous avons pu obtenir une qualité de récolte 1991 tout à fait homogène et splendide ! Nous savons tous en pays Sauternais que, quand le terroir et les raisins sont de qualité, la grandeur des millésimes est obtenue par le travail de l’Homme lors des vendanges : La “trie Sauternaise”…

Les raisins sans avoir subi de foulage, sont ensuite pressés dans une ancienne presse hydraulique verticale (en bois et inox). Trois pressées lentes jusqu’à 200 bars, entrecoupées de “rebéchages” manuels, permettent d’obtenir des moûts concentrés, pauvres en bourbes, exempts de tout goût végétal. Le pressurage dure environ 7 heures, et permet d’obtenir au maximum une barrique de jus, soit 2,25 hectolitres l’équivalent de 300 bouteilles. En 1991, chaque journée de vendange nous a donné entre 0,5 et 1 hectolitre !

Nous pratiquons un “débourbage” au froid avant mise en fermentation dans des barriques neuves de chêne merrain, à grains très serrés, chauffe moyenne, et douelles fines permettant les meilleurs échanges oxydatifs à travers le bois. Les tonneliers choisis pour le millésime 1991 sont Taransaud et Mercier. La fermentation en barriques se déroule lentement, dans des conditions tout à fait optimales à 16°C, car nous contrôlons la température du chai de fermentation. Deux soutirages, puis un collage, sont pratiqués au cours de l’élevage en barriques, qui a duré 18 mois pour le millésime 1991. Une filtration précède la mise en bouteilles.
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