CRU BARREJATS 1990

Région

Bordeaux

Appellation

Sauternes

Couleur

moelleux

Millésime

1990

Label

AUCUN

Contenance

75cl

Le premier vrai millésime du Cru Barréjats sur un millésime de rêve

le millésime 90 par Mireille Daret :
Cultiver nos vignes en 1990 à Sauternes, fut très facile, les conditions climatiques étant particulièrement clémentes : Températures moyennes élevées comprises entre celles de 1988 et 1989, et pluies plus abondantes sans toutefois compenser le déficit hydrique vieux de plusieurs années. Ces conditions climatiques nous permettent d’avoir tout au long de l’année 1990 des vignes très saines et donc de traiter très peu, avec des produits aussi naturels que le soufre et le sulfate de cuivre. Le débourrement de la vigne est précoce vers le 20 mars, la floraison se déroule de façon tout à fait satisfaisante vers la mi-mai et la véraison mi-août.

Mi-septembre la sécheresse des après-midi et les brouillards matinaux permettent une attaque massive de Botrytis Cinerea, sur des raisins très mûrs et déjà très riches en sucres. Fin septembre les moûts coulent régulièrement à plus de 20° au pressoir, atteignant pour certaines “tries” 28°! Nous sommes obligés de cueillir sélectivement quelques raisins non botrytisés afin de relever l’acidité de nos vins !

Nous avons optimisé cette qualité déjà certaine, par des “tries” très soigneuses, afin de ne recueillir que le nectar. Nous avons produit au total 1200 bouteilles de Cru Barréjats pour une surface cultivée de 0,76 hectare, soit un rendement de 12 hectolitres par hectare (pour 25 hectolitres habituellement autorisés en appellation Sauternes).

Le pressurage dans une ancienne presse hydraulique verticale (en bois et inox) permet d’exprimer au mieux des moûts concentrés. Après débourbage, la fermentation est réalisée dans des barriques neuves de chêne merrain (tonnelier Mercier, douelles fines à grains très serrés, chauffe moyenne) et l’élevage poursuivi après soutirages 18 mois. Une filtration précède la mise en bouteilles.

Les moûts très confits, complexes avec beaucoup d’ampleur, n’étaient qu’un avant goût de la qualité de ce millésime de très grande garde, qui sera certainement à Sauternes l’un des plus grands de ce siècle. La richesse si caractéristique de ce millésime et sa faible acidité font apparaître lentement au fil du temps, indépendamment de la température de conservation, un dépôt blanc sous forme de poudre brillante dans les bouteilles. C’est du tartrate neutre de calcium, précipitation qui a le caractère d’une stabilisation, favorable au point de vue gustatif, et banale dans les grands et vieux millésimes à Sauternes.


CRU BARREJATS

Le premier vrai millésime du Cru Barréjats sur un millésime de rêve

le millésime 90 par Mireille Daret :
Cultiver nos vignes en 1990 à Sauternes, fut très facile, les conditions climatiques étant particulièrement clémentes : Températures moyennes élevées comprises entre celles de 1988 et 1989, et pluies plus abondantes sans toutefois compenser le déficit hydrique vieux de plusieurs années. Ces conditions climatiques nous permettent d'avoir tout au long de l'année 1990 des vignes très saines et donc de traiter très peu, avec des produits aussi naturels que le soufre et le sulfate de cuivre. Le débourrement de la vigne est précoce vers le 20 mars, la floraison se déroule de façon tout à fait satisfaisante vers la mi-mai et la véraison mi-août.

Mi-septembre la sécheresse des après-midi et les brouillards matinaux permettent une attaque massive de Botrytis Cinerea, sur des raisins très mûrs et déjà très riches en sucres. Fin septembre les moûts coulent régulièrement à plus de 20° au pressoir, atteignant pour certaines "tries" 28°! Nous sommes obligés de cueillir sélectivement quelques raisins non botrytisés afin de relever l'acidité de nos vins !

Nous avons optimisé cette qualité déjà certaine, par des "tries" très soigneuses, afin de ne recueillir que le nectar. Nous avons produit au total 1200 bouteilles de Cru Barréjats pour une surface cultivée de 0,76 hectare, soit un rendement de 12 hectolitres par hectare (pour 25 hectolitres habituellement autorisés en appellation Sauternes).

Le pressurage dans une ancienne presse hydraulique verticale (en bois et inox) permet d'exprimer au mieux des moûts concentrés. Après débourbage, la fermentation est réalisée dans des barriques neuves de chêne merrain (tonnelier Mercier, douelles fines à grains très serrés, chauffe moyenne) et l'élevage poursuivi après soutirages 18 mois. Une filtration précède la mise en bouteilles.

Les moûts très confits, complexes avec beaucoup d'ampleur, n'étaient qu'un avant goût de la qualité de ce millésime de très grande garde, qui sera certainement à Sauternes l'un des plus grands de ce siècle. La richesse si caractéristique de ce millésime et sa faible acidité font apparaître lentement au fil du temps, indépendamment de la température de conservation, un dépôt blanc sous forme de poudre brillante dans les bouteilles. C'est du tartrate neutre de calcium, précipitation qui a le caractère d'une stabilisation, favorable au point de vue gustatif, et banale dans les grands et vieux millésimes à Sauternes.

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